IAA : agir pour ne pas subir
L’été 2022 a été historiquement « brûlant » : canicule à répétition, sécheresse, super-feux… S’ajoute à cela l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie. Sans oublier le risque de pénurie d’électricité pour cet hiver et la pénurie avérée de mains d’œuvre dans certains secteurs d’activités.
Et les entreprises agroalimentaires au milieu de tout cela ?
Malheureusement, le secteur de l’agroalimentaire est un des secteurs les plus impactés par ses catastrophes en chaine : gros consommateur d’énergie et d’eau et tributaire des produits agricoles. Une majorité des IAA se prennent donc toutes ses difficultés de plein fouet.
Comment réagir ?
Que faire pour ne pas rester dans cette situation ?
- Ne pas baisser les bras.
- L’entreprise doit repenser son modèle économique pour tendre vers une économie plus durable mais aussi plus performante.
Trop compliqué ?
Pas forcément.
Il faut suivre les principes du développement durable et de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). La transformation de l’entreprise ne peut pas se faire en un jour. Elle doit se construire par étapes, de façon réfléchie et posée. Il faut déterminer les axes prioritaires. Il est aussi nécessaire de se poser les bonnes questions – même si certaines ne sont pas confortables – pour pouvoir avancer dans la bonne direction.
Un élément très important : faire tout cela dans la bonne humeur 😉 Ce n’est pas parce que c’est un sujet important qu’il faut le traiter de façon austère.
Réduction des pertes alimentaires, efficacité énergétique, éco-conception des produits, motivation de équipes autour d’un projet durable … Voici des exemples de sujets qu’il faut aborder pour assurer la compétitivité et la pérennité de votre entreprise agroalimentaire.
Cette démarche ne peut être faite que par les grosses entreprises ?
Et non !
En procédant par étapes et en étant accompagnée, la TPE ou PME peut avancer à son rythme selon ses ressources et ses moyens. L’important, c’est de commencer la démarche. Il vaut mieux agir que subir.
Et n’oubliez pas : chaque entreprise peut faire sa part 🙂