IAA et le gaspillage alimentaire !
Cela pourra être le titre d’un thriller tellement ces mots peuvent donner des sueurs froides à toute la chaine alimentaire.
C’est pourtant une réalité !! D’après une étude de l’ADEME réalisée en 2016, 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées par an, en France. Soit l’équivalent de 150 kg/hab./an.
Ce gaspillage représente une valeur théorique de près de 16 milliards d’euros et 15 millions de tonnes d’équivalent CO2. Pour vous donner une idée, c’est près 3% des émissions de CO2 en France.
Et la règlementation ?
L’article 35 de la loi AGEC (Anti Gaspillage pour une Économie Circulaire) du 10 février 2020 a modifié le code de l’environnement (article L541-15-4) pour définir le gaspillage alimentaire comme :
« Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire est perdue, jetée, dégradée, constitue le gaspillage alimentaire ».
La loi AGEC a des objectifs chiffrés : les secteurs qui produisent ou transforment des denrées alimentaires devront réduire de 50 % leur gaspillage alimentaire par rapport au niveau de 2015 et cela d’ici 2030. Et 2025 pour la restauration collective.
N’attendons pas pour passer à l’action.
2030, c’est demain (enfin, vous voyez ce que je veux dire !!).
Deux points clés :
- Sensibiliser l’ensemble du personnel
- Etablir un plan d’actions
La sensibilisation du personnel est une étape incontournable pour la réduction du gaspillage alimentaire. Incontournable mais insuffisante.
Il faut également mettre en place un plan d’actions. Il doit être clair et atteignable. Pour le suivre, la mise en place d’indicateurs pertinents est essentiel.
Des points clés triviaux mais qui peuvent être difficiles à suivre sans un accompagnement opérationnel.
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